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SIA 2023 : Pourra-t-on demain, se passer de pesticides ?

Aujourd’hui, alors que l’utilisation de pesticides est largement critiquée, aucune alternative viable ne semble avoir été trouvée. Pourtant d’après Philippe Camburet, près de 60 000 fermes en France arrivent à s’en passer. Ainsi, au vu des enjeux actuels, pourra-t-on se passer de pesticides tout en répondant aux besoins alimentaires d’une population toujours croissante ?

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Le glyphosate, pesticide honni. Vraiment ? – avec Gil Rivière-Wekstein et François Arnoux

Gil Rivière-Wekstein, auteur du livre « Glyphosate, l’impossible débat : intox, mensonges et billets verts »
François Arnoux, céréalier, producteur de semences en Vendée

De la corrélation entre l’augmentation de l’utilisation des phytos et l’émergence du bio

Oui, on a augmenté l’usage des phytos au cours des dernières années, mais dans un secteur qui est présumé ne pas en utiliser, celui du bio.

Pascal Perri

« Réduire la part des pesticides dans la production agricole » et après ?

Stratégie européenne « Farm to Fork » :  réduire la part des pesticides dans la production agricole, c’est augmenter les prix et importer plus de produits en provenance de territoires bien moins regardants que nous sur les normes environnementales, est-ce cela que nous voulons?

Oui, les médicaments sont essentiels à l’homme comme aux animaux et aux plantes.

Oui, le monde du vivant a besoin de médicaments

Pascal Perri

Peut-on vraiment sortir des pesticides ?

Les faits

Le 15 avril dernier, le site internet du quotidien Libération publiait une tribune rédigée par un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université, et de l’Inra, alertant l’opinion et les autorités sur la dangerosité d’une famille de fongicides, les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase). « Il nous paraît urgent d’attirer l’attention sur les risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement de l’usage d’une classe de pesticides, les SDHI. » Alarmistes, ces scientifiques en appellent à suspendre l’utilisation des SDHI « tant qu’une véritable estimation des dangers et des risques n’aura pas été réalisée par des organismes publics indépendants ».

Ce discours n’a rien d’étonnant car depuis les affaires du glyphosate et des néonicotinoïdes, les récriminations contre les produits phytosanitaires sont quotidiennes, sur fond d’imbroglio et de cacophonie entre les autorités sanitaires, le gouvernement, la communauté scientifique et les ONG.

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