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Small n’est pas toujours beautiful : la permaculture, une nouvelle croyance…

À l’heure où les débats se concentrent sur la politique de la ville, le monde rural fait état d’un sentiment d’abandon, renforcé d’autant plus par les difficultés que rencontre actuellement l’agriculture française.

Dans l’article « La fierté est dans le pré », publié le 24 mai dans Valeurs actuelles, la journaliste Charlotte d’Ornellas souligne à juste titre ce phénomène. Mais elle semble brosser un portrait pour le moins partiel du monde agricole français, en choisissant deux exemples d’exploitations agricoles au modèle économique bien distinct, dont la ferme biologique du Bec Hellouin (Normandie, Eure) qui pratique la permaculture. Cette ferme ferait actuellement vivre 10 personnes qui y travaillent et consomment ses produits. Un modèle familial, très local, qui prône le retour à des pratiques agricoles anciennes, « à la main », par opposition à l’agriculture moderne, « industrielle », subissant de plein fouet les dures lois du capitalisme. (….)

Peut-on vraiment sortir des pesticides ?

Les faits

Le 15 avril dernier, le site internet du quotidien Libération publiait une tribune rédigée par un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université, et de l’Inra, alertant l’opinion et les autorités sur la dangerosité d’une famille de fongicides, les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase). « Il nous paraît urgent d’attirer l’attention sur les risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement de l’usage d’une classe de pesticides, les SDHI. » Alarmistes, ces scientifiques en appellent à suspendre l’utilisation des SDHI « tant qu’une véritable estimation des dangers et des risques n’aura pas été réalisée par des organismes publics indépendants ».

Ce discours n’a rien d’étonnant car depuis les affaires du glyphosate et des néonicotinoïdes, les récriminations contre les produits phytosanitaires sont quotidiennes, sur fond d’imbroglio et de cacophonie entre les autorités sanitaires, le gouvernement, la communauté scientifique et les ONG.

Etats Généraux de l’alimentation : qui sont les gagnants ?

Assurer une meilleure répartition de la richesse notamment chez les producteurs et promouvoir une alimentation saine et de bonne qualité : tels étaient les deux objectifs des Etats Généraux de l’alimentation. Ont-ils été convaincants ?

Pour en parler, Pascal Perri accueille aujourd’hui sur le plateau de Stop Intox avec Village Semence les invités suivants :

  • Christiane Lambert (FNSEA)
  • Cédrick Allmang (géopoliticien)
  • Gil Rivière Wekstein, journaliste, auteur de « Panique dans l’assiette »
  • François Burgaud (GNIS)
  • Conclusion : Eric de La Chesnais, Le Figaro

 

États Généraux de l’alimentation : l’art de l’enfumage


Les réactions au discours du président de la république, prononcé à Rungis le mercredi 11 octobre, sont plutôt positives[1] et mesurées. Au fil de ce mandat, on découvre l’art particulier du macronisme ; dire une chose et son contraire en même temps. Mais ce type de positionnement peut conduire à énoncer des absurdités. Exemple :
« Nous modifierons la loi pour inverser la formation du prix qui partira du coût de production. » Ouest France[2]
Qu’un Président de la République fasse croire à des agriculteurs et aux Français qu’un prix agricole se déterminera demain à partir du coût de production, c’est une absurdité la plus totale, sauf à fermer hermétiquement toutes les frontières. (…)

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