Une petite musique se fait entendre dans l’opinion selon laquelle les riches et les grandes entreprises ne paieraient pas (assez) d’impôts. La doxa complaisamment relayée par de nombreux médias prend de l’ampleur. Elle se matérialise par des formules chocs comme « Macron, président des riches, Macron, président des banques et de la finance ». La question fiscale est un vrai serpent de mer. Les fiscalistes parlent des « 3 i» pour qualifier notre fiscalité ; iniquité, imprévisibilité, instabilité. La fiscalité française est perçue comme injuste compte tenu de sa complexité. Essayons d’y voir plus clair en distinguant les ménages et les entreprises (…)